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May 19, 2006

C'est la fin des haricots

Ca y est, l'instant tant redouté et parfois désiré (surtout au début) est arrivé: C'est la fin totale inconditionnelle: Je ne suis plus...à Montréal. C'est dead, c'est fini, c'est has been, c'est la fin des haricots et de l'aventure canadienne.
Je suis rentré en France, ou plus exactement à Grenoble, chez mes parents. Mes impressions? ben pour l'instant pas grand chose, en fait. Ca me fait ni chaud ni froid, je suis juste dégoûté que tout ça soit fini, mais en même temps je le savais... Pour l'instant, le programme: passage du permis (il serait temps) et recherche de stage (c'est moins passionnant que voir les chutes du Niagara ou aller en Floride, hélas).
Je pense que je continuerai à mettre des posts de temps à autre sur le blog, mais probablement de manière épisodique, histoire de dire que ce blog sert encore à quelque chose.

Voila, pour finir sur une note sentimentale, si quelqu'un qui se pose la question de partir en échange passe sur ce blog, un conseil: ne te pose la question, pars, et pose toi des questions après. J'ai vraiment passé une année globalement énormissime.

Et puis merci à toi, cher lecteur ou lectrice, de m'avoir lu, t'a bien du mérite :)

May 15, 2006

Chutes du Niagara & Toronto

Cette fin de semaine, j'ai été visiter Toronto et les chutes du Niagara avec Alex (alias Alexandre, qui était avec moi en cours de INF4600), Isa (alias Isabelle, la blonde d'Alex), et Nono (alias Noémie, une amie de Isabelle, qui est, je le rappelle, la blonde à Alex alias Alexandre... Vous suivez?)... Bon, enfin bref, on est parti à quatre.

Vendredi:

Vendredi, je me lève tôt.... Enfin 8h30, quoi, et je vais au RDV fixé au métro université de Montréal... (Ouf, c'est pas trop loin)... Au bout d'un moment, Alex arrive au volant de la voiture de location... C'est une Toyota Prius, une voiture hybride, autrement dit, il y a à la fois un moteur à essence classique et un moteur électrique... On a surtout loué ça par curiosité scientifique, mais au final, ça marche pas mal... On faisait une moyenne en dessous de 5 litres au cent...

Enfin voila, j'embarque dans la voiture en question, et c'est parti.... Mais pas bien loin hélas, on se plante malencontreusement d'autoroute. Après un détour, heureusement, on fini par retrouver la bonne autoroute.

On roule jusqu'a Ottawa, ou l'on s'arrête pour voir rapidement le parlement (que j'avais déjà vu), et pour manger... C'est assez rigolo de revoir Ottawa sans toute la neige...Une fois qu'on a finit de manger, on repart pour Toronto. Malheureusement, avec toutes ces péripéties, on a pris un peu de retard...

On arrive à Toronto vers 21h, puis on trouve l'auberge... C'est assez génial: elle est super bien située, elle à l'air d'avoir été refaite il y a pas très longtemps, et surtout , on a une chambre de 6 personnes pour nous tout seul, avec la salle de bain qui va avec... Et les lits on des vrais matelas. Enfin c'est le grand luxe quoi...

Vu que la CN Tower ferme a 22h30, et que le ciel est bien dégagé, on décide d'y aller directement. Pour ceux qui ne savent pas, la CN tower est la plus haute tour du monde. On monte jusqu'au premier étage dans un ascenseur qui va tellement vite que ça bouche les oreilles, puis on prend direct un autre ascenseur pour aller à l'étage du dessus (le "sky pod"), le plus haut point de la tour accessible au public. Une plaque proclame d'ailleur que c'est le poste d'observation le plus élevé au monde, à 447 mètres. Je pense qu'ils ne doivent pas compter le sommet de l'Everest comme un poste d'observation... Par contre, la vue est superbe...

Une fois qu'on a bien admiré la vue, on redescend, et on va manger au Subway, parce qu'il commence à se faire faire tard... Puis on rentre à l'auberge pour dormir.
niagara

Samedi:

On se lève relativement tôt (8h)... Le temps de se préparer et de prendre le petit déjeuner, on décolle vers les 9h30/ 10h pour aller aux fameuses chutes du Niagara.
Une fois arrivé sur place, on commence par se balader le long des chutes... C'est assez impressionnant de voir le débit qu'il y a... Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a en fait deux chutes, une américaine, qui est relativement petite, et droite, et une canadienne, qui a un énorme débit, et qui est en fer à cheval. La frontière Canada/USA passe en plein milieu, ce qui fait qu'on peut voir ça que d'un coté. Ce qu'il y a de bien, c'est que le coté canadien est carrément mieux pour voir les chutes que le coté américain. Comme on commence à avoir faim, on rentre dans la ville pour trouver un endroit ou manger... La ville est complètement hallucinante. Elle est remplie d'attractions touristiques plus voyantes les unes que les autres, on se croirait vraiment à la foire, sauf que ici, c'est comme ça de manière permanente. C'est la où on se rend compte que les chutes du Niagara sont vraiment devenues l'industrie locale. Je trouve qu'il y a déjà relativement beaucoup de touriste, et on est en saison morte... Je n'ose même pas imaginer ce que ça pourrait être en été...
Enfin bref, on fini par trouver un pizza hut pour manger, ou on prend une pizza (étonnant, hein?), et une glace. J'opte bien sur pour une glace à la banane, la seule glace digne de ce nom.
Puis on repars, direction le "Maid of the mist". C'est la compagnie qui permet de faire un petit tour en bateau au pied des chutes... Quand on voit la longueur des couloirs qui mènent jusqu'au bateau, c'est là ou on se rend compte qu'en haute saison, il doit y en avoir pour quelques heures de files d'attente. Enfin la, après qu'on nous ai filé un espèce de k-way du plus pur style "sac poubelle", on monte sur le bateau en attendant même pas 5 minutes... On arrive à trouver une place à la proue du bateau, et c'est parti.

On passe d'abord vers les chutes américaines, c'est sympa, mais pas si impressionnant que ça... Puis on part vers les chutes Canadiennes. J'arrive à ranger mon appareil photo avant que ça commence à mouiller... Plus on s'approche des chutes, plus ça mouille, jusqu'a une douche énorme, je me demande presque si le bateau n'est pas sous les chutes. Puis à un moment je vois un éclair, et je commence à comprendre la raison de toute cette eau: il y a pile au même moment un énorme orage... Et la, ça devient franchement une vision apocalyptique. On est vraiment super prés des chutes, on se prend plein de flotte dans la figure, il y a un vent de folie, le bateau à ses moteurs à fond, en n'avançant pas d'un poil, et on voit par intermittence des éclairs, et on entend des coups de tonnerre. Pour ceux qui on vu le film "en pleine tempête", bein c'est pareil, sans les vagues, mais avec une chute d'eau...
Au bout d'un moment le bateau revient au port...
Ensuite, on remonte, puis on va faire le "journey behind the falls", autrement dit voyage derrière les chutes. C'est pas mal, et ça permet de réellement voir les chutes de prés, mais c'est moins impressionnant que le bateau.

Enfin, on remonte dans la voiture et on repart pour voir le village de "niagara on the lake"... Là, rien à voir avec la ville de niagara falls... C'est que des petites maisons typiques, des magasins et restaurants de luxe. On passe d'ailleurs devant une agence immobilière ou je regarde les prix juste pour rigoler, il faut débourser un million de dollars pour s'acheter une maison ici... Une fois qu'on a fait le tour de la ville, qui est pas très grande, on repart pour Toronto, en s'arrêtant au passage chez "Wendy's", ou je me prend un "triple classic" (j'adore).

Une fois arrivés à l'auberge, on fait bataille corse, que je ne connaissais pas… Mais je suis tellement crevé que je n'arrive pas à taper une seule fois sur le tas de carte. Au bout d'un moment, j'abandonne... Puis on file tous au lit aux alentours de minuit...

niagara

Dimanche:


Le dimanche, on se réveille (toujours à 8h)... On se prépare, on rend les clefs de la chambre, puis on part visiter plus en détail Toronto... On passe la matinée à se balader dans la ville et à voir les différents points d'intérêt... En fait ça ressemble à n'importe quelle grande ville Américaine ou Canadienne, je trouve... La grosse particularité de cette ville, c'est vraiment la CN tower... On s'arrête à midi pour manger chez Harvey's... La, je conseille pas, c'est vraiment pas terrible, je trouve. On continue de visiter l'après midi jusqu'au alentours de 16 heures, ou on reprend la voiture, direction Montréal. On arrive à Montréal vers les 22h...

Conclusion: La CN tower, c'est le top, les chutes du Niagara, c'est quand même impressionnant, surtout depuis le bateau quand il y a de l'orage, et le reste, c'est plus classique... Sinon, l'auberge de jeunesse, "Clarence castle", c'est le meilleur rapport qualité prix que j'ai jamais vu.

May 11, 2006

Gaspésie

Après les examens on avait décidé de partir quelque part avant que Oliv ne reprenne l'avion... Au départ, on était plus parti pour aller à Chicago mais vu la météo et le nombre de kilomètres, on c'est décidé au dernier moment pour aller plutôt en Gaspésie, et j'avoue que l'idée d'aller en Gaspésie me plaisait plus que l'idée d'aller à Chicago...

Donc pour ceux qui ne connaissent pas le Québec, la Gaspésie est la région située au nord de Montréal mais au sud du Saint Laurent.... Enfin regardez sur une carte, ça sera plus clair...

Lundi:

Lundi donc, je finit mon examen de sociologie de la technologie (avec une heure d'avance héhé), je passe chez moi, je fait mon sac vite fait: le RDV est à midi et quart à la station université de Montréal... J'y vais, et au bout d'un moment François arrive, puis Gaétan et Oliv qui ramènent la voiture avec dans le coffre la tente et les sacs de couchage, et c'est parti!

On prend la route en direction de la Gaspésie. Au passage, on achète de quoi manger et de quoi boire. Il ne se passe pas grand-chose, jusqu'à que l'on arrive dans un parc naturel, à un endroit dont je me rappelle plus le nom… Là on pose la voiture, et on va voir le coucher de soleil… C'est rigolo, il reste encore pas mal de neige par endroits, et on est au moi de mai….
Le coucher de soleil est, je pense, un des plus beaux que j'ai jamais vus.

gaspesie

Une fois que le soleil c'est couché, on se pose pour manger sur une table qu'il y a juste a coté, puis on repart trouver un endroit ou dormir. On prend un chemin qui a l'air prometteur, mais c'est en fait une zone un peu trop résidentielle. On se pose donc sur le bord de la route pour regarder la carte et essayer de trouver un coin sympa ou poser la tente. A ce moment quelqu'un arrive et nous demande ce qu'on fait ici… François lui répond qu'on cherche un endroit ou planter la tente… Le type, super sympa nous propose de planter la tente chez lui… C'est nickel, le terrain est parfaitement plat, et notre hôte nous prête même une lampe de poche…Ils ont l'air sympa, les gens, dans le coin :) Par contre la nuit est plutôt fraîche…


Mardi:

Le lendemain on se réveille, notre hôte est parti, probablement travailler, il ne reste que son chien…. On visite un peu les alentours de la maison qui est quand même dans un cadre pas mal, puis on repart vers le nord.
Au passage, on traverse un champ d'éoliennes, et on voit même la plus grande éolienne du monde à axe vertical (en même temps, des éoliennes à axe vertical, il doit pas y en avoir des masses).
Puis on se pose dans la nature pour aller manger… Dans la neige, on voit des traces de pas qui pourraient bien être des traces d'ours… Enfin ça ne nous empêche pas de manger dans un cadre super, puis de repartir…
Un peu plus loin sur la route, on croise deux orignaux, qui on pas l'air trop stressés… Ils finissent quand même par partir quand on s'approche d'eux pour prendre des photos…
Puis on continue en longeant la cote. En fait on ne va pas très vite, parce que c'est vraiment super beau, et on s'arrête toutes les deux secondes pour admirer et prendre des photos… Les villages me font pas mal penser à Sainte-Marie-la-Mauderne, dans le film "La grande séduction"…

Puis on fait une pause vers le parc Florillon, pour aller se balader. L'inconvénient de venir à cette période est qu'il reste encore des plaques de neige par endroit et des flaques d'eau assez énormes, surtout que on est tous en basket... Mais l'avantage d'être là pendant cette période, c'est qu'on est pas gênés par la foule. C'est peut être pour ça qu'on arrive à voir plein d'animaux. On voit d'abord un porc épique perché en haut d'un arbre, puis prés de l'eau, vers un pont, on voit….. Un ours! Ce qu'il y a de marrant avec les ours, c'est que tout les Québécois semblent en avoir relativement peur, ou en tout cas, ne rigolent pas avec.
Enfin la, notre ours, heureusement, il est pas trop gros, mais surtout, il n'est pas agressif du tout, et s'en va dés qu'il nous vois… Surtout que François s'amuse à le suivre avec son appareil photo… Je pense que n'importe quel Québécois prendrai ça pour de l'inconscience, mais bon, heureusement, l'ours a l'air seul, et vraiment pas disposé à attaquer.
Plus loin sur le chemin, on re-voit trois ou quatre orignaux… Puis encore tout plein de porc épique sur des arbres. Gaétan et François essaierons d'ailleurs d'en faire tomber un en secouant l'arbre, mais il devait pas être bien mûr: il ne tombe pas, au contraire, il monte plus haut dans les branches.

gaspesie

Après cette bonne ballade, on remonte en voiture, il est déjà tard… On repart, puis on arrive à Gaspé. La, on se pose dans un bar pour regarder le match des Canadiens, qui, hélas, perdent… Puis on va manger au MacDo, et on repart pour chercher un endroit ou dormir. A un moment on voit un chemin perdu, on le prend, et on trouve l'endroit idéal pour dormir: C'est plat, isolé, et loin des habitations… On plante la tente, puis on s'endort vite fait.



Mercredi

On se réveille, et on lève le camp pour retourner à Gaspé voir ce qu'on a pas pu voir la veille. Mais en fait il n'y a pas grand-chose à voir, à part une église en bois et une énorme croix qui lui fait face, taillée dans un seul bloc de granit. On ne s'attarde pas, donc, et on repart, direction Percé. On arrive à Percé un peu avant midi. Percé, c'est la ou il y a le fameux rocher percé, certainement LE truc le plus connu du québec. Le village de Percé, lui, est monstrueusement touristique. Sur toutes les maisons, il y en a une bonne proportion qui sont des restos ou des boutiques de souvenirs.
On va manger en bas du rocher Percé, auquel on peut accéder qu'a marée basse, puis on visite le village. Ensuite, on va se balader sur le mont Sainte Anne, au dessus de Percé. Puis on reprend la voiture. On fait une pause pour se balader à la réserve faunique du port Daniel, ou il n'y a finalement pas grand-chose…
Puis on repart. On s'arrête la nuit pour dormir dans un champ qui a l'air plus ou moins abandonné, la tente est visible de la route, mais heureusement, la route est pas très fréquentée…
Au alentours de minuit, alors que tout le monde dors, d'un coup des phares de voiture éclairent la tente, et on commence à entendre quelqu'un crier en Québecois à base de "ostie" et de "ciboère". C'est le propriétaire du champ qui a été alerté par un voisin que son terrain était transformé en camping municipal... On n'en méne pas large...Il nous demande d'ouvrir la tente, et s'aperçoit qu'on a, à priori, pas trop l'air de délinquants. Dans l'histoire, François se réveille même pas, à cause des boules quiès qu'il a dans ses oreilles. Au bout d'un moment notre Québécois nous sort un "All right boyz, vous pouvez dormir". Ouf, j'avais vraiment pas la motivation pour tout remballer et trouver un autre endroit pour dormir. On se rendors donc…

Jeudi

On remballe nos affaires, et on repart… On fait une pause dans une ville du Nouveau Brunswick, ou il n'y a pas grand-chose à faire, on ne s'attarde pas, et on repart en direction du sud.
L'après midi, on s'arrête pour aller se balader à la "descente au enfers". Il n'y a que deux étoiles sur le guide de Gaétan, mais c'est vraiment génial: le coin est super beau, et le chemin passe à des endroits sympas, du genre un pont au dessus du vide, ou encore juste a coté d'une chute d'eau. Après cette bonne balade, on remonte en voiture, et on roule jusqu'a Québec, ou on espère trouver une cabane a sucre ouverte. Hélas, tout est fermé: il est trop tard. On se rabat donc sur un KFC, enfin au Québec, un PFK.

Puis on repart, et on arrive à Montréal le soir…

En résumé, je dirait que la Gaspésie, c'est vraiment un truc à voir au Québec, mais c'est quand même pas très animé en saison morte… Par contre, ça me tenterai pas d'y vivre: c'est vraiment trop vide à mon goût.

May 8, 2006

Et re-vive le rock!

the strokesthe strokes

Dimanche dernier, je revient d'une petite ballade en passant devant le CEPSUM (qui est, je le rappelle, a 100 mètres de chez moi). Je me rend compte qu'il y a plus de monde que d'habitude, et quelques personnes essaient de vendre des tickets à la sauvette dans la rue...Il doit se passer quelque chose... Je poursuit mon chemin et je croise un gars avec un tee-shirt du groupe "The strokes". The Strokes, c'est un groupe de rock plutot sympa. Pour ceux qui connaissent pas (c'est une honte), c'est eux qui on fait la musique de la pub EDF qui passait au cinéma il y a un ou deux ans, ou on voit toute la vie d'un type défiler en 30 secondes... Si vous voyez toujours pas, je peut plus rien pour vous, là :). Bref, 5 mètres plus loin, une autre personne avec un tee-shirt des strokes. Je commence à me poser des questions, puis la j'ai un flash et je me rappelle d'un coup qu'il y avait les strokes qui passait en concert au CEPSUM, mais c'était un peu cher... Je rentre chez moi, je regarde sur internet, effectivement, ils sont au concert le 7 mai au CEPSUM, c'est à dire le jour même. La j'hésite un peu, puis je me dit que je vais tenter de voir à combien ils vendent les billets, même si je suis tout seul pour aller au concert (on est rock'n'roll ou on l'est pas ;) )... Je redescend donc, je vais voir un gars qui vend des billets, je lui demande le prix: 45$ .... Je vais en voir un autre: 45$... Ok, ils ne sont pas encore murs, je me dis. Je remonte chez moi, je glandouille pendant une demie heure sur internet, et au passage, je cause avec Francois sur msn en lui disant que j'allais essayer de chopper des places pour le concert. Coup de pot, Francois est à poly et il est motivé aussi. On se retrouve, et on va voir les gens qui vendent les tickets à la sauvette. On re-demande le prix, et le gars nous dit 40$ comme si c'était une trop bonne occase.... Pas moyen, j'ai beau aimer les strokes, c'est trop cher... On fait un tour, on revient, un autre vendeur essaie de nous vendre des tickets, toujours trop cher... Là on est clair, à plus de 25$ le tickets, ils peuvent aller se faire cuire un oeuf. On fait mine de repartir, et plus on s'éloigne du gars, plus il nous crie des prix de plus en plus bas, jusqu'au 50$ pour les deux billets. C'est correk, on les prend.. Cela étant dit, je pense qu'en achetant les billets aprés le début du concert, on aurai encore pu économiser au moins 5 ou 10$, mais on a quand même fait quasi 50% d'économie.

Enfin voila, nos places en main, on entre dans l'arena du CEPSUM, qui est quand même pas mal blindée (plus que pour l'anniversaire du CISM), on se met dans la fosse, plutôt vers l'arrière pour que François ne perde pas complètement son poumon dans des pogos (a cause de son pneumothorax). Puis voila... C'est bien sympa, mais le son est pas super génial, et personnellement je trouve le chanteur un peu froid avec le public... Ca se laisse voir, mais je suis pas sûr que ça vaille vraiment les 45$ demandés à la base....

PS: Bientôt le post sur le petit voyage de 4 jours en Gaspésie.... Au menu: Cueillette de porc épique, chasse à l'ours, et affrontement avec un paysan québécois (mais pas d'aurores boréales hélas)

April 22, 2006

Québécois

Pas mal de francais me soutiennent que les Québécois parlent francais. C'est quand meme pas mal différent, et je le prouve avec un texte en version québécoise et francaise, choppé sur le net:

Francais:
Week end au Saguenay

Depuis que je suis amoureux, tous les vendredis soirs, je prends ma voiture et je me rends dans la région du Saguenay pour retrouver ma petite amie et ma bande de copains. Pour les Bleuets (surnom des gens de la région), tout est pretexte pour faire la fête et à se libérer de leurs inhibitions. Je fais halte dans un petit restaurant sur le bord de la route pour casser la croûte et je me regale avec la tarte aux myrtilles. Avant de reprendre mon chemin, je fais le plein d'essence car ce serait vraiment dommage de tomber en panne dans cet endroit et de me faire dévorer par les moustiques. J'appuie sur l'accélérateur car je veux arriver avant la nuit. Accroche-toi bien, me dis-je tout en restant prudent.
La radio à fond, je suis aux anges. En prenant le dernier virage, j'aperçois le coeur battant, la maison de ma petite amie, je la vois qui s'avance vers moi pour m'embrasser tendrement et me chuchoter à l'oreille : "Tu m'aimes ?" Je lui reponds :"Evidemment, et tu le sais très bien".

Québécois:
Fin de semaine au Saguenay

Depuis que je suis tombé en amour, tous les vendredis soirs, je saute dans mon char, pis je monte au Saguenay pour trouver ma blonde, pis foirer avec ma gang de chums. Là-bas, les Bleuets y sont pas achalés, ils lâchent leur fou facilement. Je m'arrête dans une binerie sur le bord de la route pour me sucrer le bec avec la tarte aux bleuets qui est ecoeurante. Juste avant de repartir, je prends du gaz parce que ce serait ben plate de rester pogné sur le chemin à me faire manger par les maringouins. Je planche pour arriver au plus vite et être là avant la noirceur. Tiens ben ta tuque et tes bobetttes que je me dis, ça va y aller par là !
La radio joue la boutte, je suis aux petits oiseaux. Dernier tournant, je vois la maison de ma blonde. La patate fait boum boum en la voyant qui descend de la galerie pour me donner un petit bec dans le cou et me demander dans le creux de l'oreille :"Tu m'aimes-tu ?". Je lui reponds :"Fais pas simple, tu sais ben que je t'hais pas, pantoute".


Voila donc la prochaine personne qui me dit que le Québécois et le Francais c'est exactement pareil, c'est que c'est vraiment un hostie d'chien sale.

Maintenant, je sent qu'il y en a encore qui vont dire "oui bon, mais ca se comprend quand même". Ben pour voir ce que ca donne à l'oral allez voir ce
site.

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